Le métavers est-il la fusion définitive entre le retail physique et digital ?

Selon les mots de son créateur, Mark Zuckerberg dans sa vidéo de présentation (36 ‘: 38 “), au cours de la prochaine décennie, les métavers atteindront un milliard de personnes, conduiront à des centaines de milliards de dollars en commerce numérique et représenteront le travail de millions de créateurs et des développeurs.

Parallèlement au passage de Facebook à Meta, les “métavers” sont, sans aucun doute, un sujet dont on parle et dont on parlera beaucoup et qui peut signifier une véritable révolution dans ce que nous appelons aujourd’hui le retail.

Bien qu’il lui reste du temps, le projet a déjà généré de nombreuses opinions, favorables et contraires. Comment pourrait-il en être autrement à une époque de pression et critique des grandes entreprises technologiques telles que Apple, Amazon, Google et Meta maintenant.

Que proposent les métavers pour le retail ?

Un sujet traditionnellement discuté en e-Commerce est le manque d’expérience physique, un point sur lequel il ne peut certainement pas rivaliser avec les magasins. Cependant, l’une des caractéristiques fondamentales des métavers est la sensation de présence.

En entrant dans un métavers, nous pouvons interagir avec d’autres personnes (leurs avatars), avec des objets : une expérience qui réduira considérablement les limites du monde physique et digital.

Une autre caractéristique est la continuité. Les métavers promettent la possibilité d’acheter des articles numériques pouvant être utilisés entre différents métavers, offrant plus de liberté et de commodité.

Un autre élément fondamental du concept de métavers est la co-création, entre concepteurs, développeurs et même entreprises, qui pourraient créer et partager leurs «mondes numériques» pour vendre des biens physiques ou numériques, avec la possibilité de faire de la publicité pour attirer les bons acheteurs.

Un modèle en apparence idéal, mais qui ramènera sans aucun doute les aspects de sécurité et de confidentialité au centre de la discussion.

La vidéo de présentation (39:53) montre un exemple d’espace numérique avec Jacky Aina, une influenceuse beauté qui a créé sa propre marque lifestyle sur Instagram, forvrmood.

Les premiers innovateurs

Vaut-il la peine d’entrer dans le métavers dès son début ? Est-ce une mode passagère ? Cette omnicanalité virtuelle et physique proposée sera-t-elle vraiment atteinte?

Non seulement Meta étudie l’entrée dans le retail en ouvrant ses propres magasins, pour que les utilisateurs puissent tester des appareils de réalité augmentée et voir ce qu’ils peuvent trouver dans le métavers.
Mais des entreprises testent déjà ou entrent dans ce nouvel univers.

L’alliance entre Meta et Carrefour est d’ores et déjà officialisée et sera effective sur tous les marchés où le groupe opère (France, Italie, Espagne, Roumanie, Pologne, Belgique, Taïwan, Argentine et Brésil).

Avec elle, le groupe français cherche à favoriser la création d’expériences personnalisées tant en interne dans la gestion des collaborateurs et la communication interne, qu’en externe, améliorant l’expérience de ses clients.

Comment ?

Avec le développement du catalogue électronique des produits à l’aide d’outils personnalisés et de nouveaux formats.

Une autre marque avec les yeux rivés sur ce nouveau monde est Nike. La marque d’articles de sport s’apprête à proposer ses proposer ses chaussures et vêtements de sport dans le monde virtuel et, pour y parvenir, elle a déjà commencé à renforcer ses équipements de réalité augmentée.

Qui entrera dans le métavers ?

En fait, nous avons déjà fait les premiers pas vers cette nouvelle vie numérique avec des concerts exclusifs diffusés en streaming sur Fortnite ou via des réseaux sociaux comme Tik Tok.

Mais gardez à l’esprit que ce projet de métavers n’ arrivera pas du jour au lendemain. Il lui faut encore quelques années pour être pleinement opérationnel, et tout mène à croire que le grand protagoniste du métavers est la Génération Alpha.

Tous ceux qui sont nés après 2010 ont vécu dans une réalité où le numérique et le physique s’entremêlent et travaillent ensemble.

Maarten Leyts, PDG de l’agence de tendances et de marketing Trendwolves, affirme :

Aucune génération n’aura autant d’impact sur notre société que la génération Alpha, la génération née entre 2010 et 2025″

Le métavers est-il la prochaine révolution du retail ? Soyons attentifs. Qu’en pensez-vous ? Laissez un commentaire ci-dessous et dites-nous ce que vous en pensez !